Est ce Michel Ardouin dit « Porte-avions » qui a tué Gérard Lebovici ?

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Le meurtre de Gérard Lebovici le 5 mars 1984, un mystère jusqu’à ce jour , qui était fasciné par Mesrine dont il voulait adopter la fille Sabrina

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Ce qui avait fait dire à Jacques Mesrine, dont il avait été le complice: «Michel, c’est un porte-avions.» Le surnom lui était resté. «Accepterait-il de parler de Lebovici?» demande Claude Durand, tout disposé à publier les Mémoires de ce bienfaiteur de l’humanité. «Demandons-lui», répond Jérôme Pierrat, qui appelle Michel Ardouin sur son portable. «C’est chaud, Lebovici!, s’exclame Ardouin. Pourquoi il demande ça, le mec?» «C’est très simple, résume Durand. S’il parle de Lebovici, c’est 10 000 euros d’à-valoir en plus.» Nouvelle exclamation de Michel Ardouin au bout du fil: «Si c’est juste une question de fric, bien sûr que j’ai fumé Lebovici. Je peux même fumer le pape, si ça peut lui faire plaisir!»

Claude Durand avait de bonnes raisons de s’intéresser à Ardouin. Fayard est l’éditeur du traditionnel Prix du Quai des Orfèvres, dont le jury est notamment composé de quelques grands flics. Un jour qu’il déjeunait avec l’un d’eux, celui-ci s’était mis à table: «Il m’avait confié sa certitude qu’Ardouin était l’assassin de Lebovici», explique Claude Durand, aujourd’hui à la retraite. Dans ses Mémoires 1 , Michel Ardouin s’est bien gardé de passer aux aveux. «Il connaissait les soupçons de la police, mais même en privé, il niait avoir tué Lebovici, et ses dénégations avaient l’accent de la sincérité», raconte Jérôme Pierrat, qui ajoute: «Cette affaire reste l’une des plus mystérieuses de ces cinquante dernières années. D’ordinaire, même pour les plus gros coups, des informations finissent toujours par transpirer. Là, rien.»

https://hottandphilosophy.wordpress.com/2020/02/23/interview-de-michel-ardouin-dit-porte-avions-ancien-compagnon-de-route-de-mesrine/

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